Heurs et malheurs du participe passé
J’ai écouté avec intérêt cet épisode de l’émission de France Culture Concordance des temps sur l’histoire du participe passé.
C’est une bonne façon d’en apprendre plus sur le parcours de la langue française de François 1er qui l’a officialisée jusqu’aux réformes sous le premier ministre Michel Rocard à la fin des années 80 en passant par les tentatives de supprimer l’accord du participe passé au début du 20ème siècle (tentative échouée suite au désaveu de l’Académie Française qui est l’autorité officielle pour tout ce qui a trait à l’orthographe et la grammaire).
Deux anecdotes que j’ai appréciées: La première est justement à propos de Rocard. L’invité de l’émission, Bernard Cerquiglini, était membre de la commission chargée de proposer des simplifications sur l’orthographe. Il en est sorti 14 propositions dont 7 ont été rejetées par le président Mitterrand. L’une d’elles visait à supprimer les doubles consonnes, Rocard fut étonné et demanda à Cerquiglini s’il connaissait la raison de ce véto présidentiel, « mais le président s’appelle Mitterrand ».
L’autre est une boutade de Georges Clémenceau: « la langue anglaise n’existe pas, c’est du français mal prononcé »
Billet publié dans les rubriques Le Fourre-Tout le