James Joyce – Portrait de l’artiste en jeune homme

Là il faut s’accrocher, James Joyce est un auteur qui est difficile à lire. J’imagine même pas le lire en version originale car les notes de traduction en donne un aperçu assez rude. On connaît surtout l’auteur pour son œuvre majeure qu’est Ulysse.

L’histoire du personnage principal, Stephen Dedalus, est fortement inspiré de la vie de James Joyce qui fait de ce roman une œuvre presque autobiographique. Il raconte sa jeunesse et le début de la vie d’adulte.

Outre les monologues d’un garçon plutôt solitaire on y découvre la dureté de l’école catholique irlandaise, une éducation fondée sur la culpabilité. Le sermon notamment d’un jésuite sur les péchés et les différentes phases de torture  qu’un croyant endure en enfer est édifiant .La dernière partie, l’époque étudiante à Dublin avant le départ pour Paris est plutôt drôle autour des joutes oratoires avec ses camarades. C’est plus léger car le garçon est devenu agnostique, et il s’est libéré. On connaît peu de chose de sa famille finalement, un père qui a fait tous les métiers du monde et une mère pieuse, mais presque de ses frères et sœurs qui seront pourtant importants dans sa vie.

Le roman est court mais très dense, je ne suis pas sûr que la traduction soit aussi fidèle que ça au texte. Sans avoir lu le reste, je pense que cela peut être une bonne entrée en matière de l’œuvre de James Joyce.

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