Ma Première Année avec Minutiae
En fait ce n’est pas réellement ma première année avec Minutiae. J’avais déjà fini un premier cycle lors de la sortie de l’app puis fait une pause d’un an avant de reprendre étant plus assidu.
Le but de l’application ? Capturer des moments anodins de la vie de tous les jours et ceci sans les désavantages d’un réseau social.
L’app envoie une notification à tous les participants au même moment. Vous avez alors quelques minutes pour prendre une photo. Une fois capturée, celle-ci est visible mais, une fois l’app fermée, vous ne la reverrez que dans 4 ans environ (ou si vous décidez d’imprimer votre livre « 360 », que j’explique plus bas). Pendant le moment où votre photo est accessible, vous avez accès au fil de photos d’un autre participant au hasard. On ne peut pas ni commenter, ni contacter la personne ou connaître son pseudonyme.
Comme l’app envoie une notification pour chaque minute de la journée, mais jamais la même, le cycle se termine après 1 440 jours (24 heures x 60 minutes) soit presque 4 ans. Une fois le cycle terminé, vous pouvez télécharger une archive avec les photos, imprimer un poster ou un livre contenant les 1440 photos. Il est aussi possible de recevoir un livre chaque année.
J’aime ce mécanisme car je suis du genre à ne pas prendre de photos, que cela soit dans le quotidien ou même lors d’occasions spéciales. Minutiae me force à capturer ces moments pour les revivre dans le futur sous forme de souvenirs photographiques.
Il y a de ça un certain nombre d’années je participais au site internet Fotolog.net qui avait un mécanisme un peu similaire. Il possédait une interface très simple: une page = une photo avec en-dessous des commentaires (un « guestbook »). Au début de l’existence du site, on ne pouvait ajouter qu’une photo par jour. Je me rappelle que j’attendais avec impatience de voir l’entrée quotidienne de certains membres.
Fin décembre, j’ai complété la première année de mon deuxième cycle et j’ai reçu mon livre imprimé début février. Cela me fait sourire de revoir certaines photos. C’est une belle façon de lier le numérique avec un artefact matériel.
Billet publié dans les rubriques Photos le