Notes de lecture du livre Bangkok Days: A Sojourn in the Capital of Pleasure de Lawrence Osborne

Couverture du livre
Couverture du livre

Je pars en voyage en Thaïlande dans une dizaine de jours. La première partie sera consacrée à une randonnée dans le nord du pays (fortement inspirée de ce « walk & talk »). Le reste du temps sera passé à Bangkok. Mon dernier séjour dans la capitale thaïlandaise date de 2015.

J’ai lu quelques ouvrages dont un guide sur le pays pour faire un rapide rappel de son histoire et de la culture. Ce type d’ouvrage est parfait pour avoir une vue d’ensemble.

Je suis en train de lire un roman, There Are Still Unknown Places de Ron Morris et le prochain sera un livre d’histoire consacré au roi Bhumibol Adulyadej.

Le roman de Lawrence Osborne fait partie des livres que j’avais marqués à lire plus tard, dans l’éventualité d’un autre séjour en Thaïlande. C’est le genre de livre que je trouve parfait comme complément à des guides de voyages traditionnels. Le sujet du livre étant la ville en elle-même, on découvre au fil des pages des lieux, ambiances propres au pays, à la ville et à un quartier.

J’ai pris beaucoup de notes et j’en ai dressé une carte sur Google Maps en mettant en notes les passages et les liens vers des pages Wikipedia qui donnent plus de détails. Bien sûr, le livre datant un peu, tout ne sera pas pertinent mais l’esprit (du moins je l’espère) le reste.

Quelques exemples:

We went down to the street. Next to the temple runs Lot Wat Ratchanatda, a commercial street that crosses the Klong Wat Theptida, one of the oldest canals in the city. By this crossing there is a wide square filled with restaurants where workers from local offices sit under the dripping trees with umbrellas, eating lunch.

Saint Michael’s, in particular, is one of Bangkok’s more mysterious edifices, for there is such a wide discrepancy between its architecture and its function. It looks like a Masonic temple, an observatory, a bombastic hospital, and its grounds swarm with black butterflies.

Wang Doem, the side street that arches down to Wat Arun, lined with cream-colored wooden houses with carefully painted shutters. From Wang Doem, little soi s named after the temple run across the Ban Mo canal; children’s playgrounds sit underneath the overpasses. There are plants everywhere. Through cracks in the corrugated iron you see old ladies in metal chairs watching soaps on tiny black-and-white televisions.

Trok Matoom is opposite the naval dockyards, and I came here to eat bael fruit boiled in syrup. There are alleys in Bangkok—sometimes called trok—where a single foodstuff is made. A single boiled fruit in this case, for which the whole alley is named—bael is matoom. There is another alley nearby called Trok Khao Mao, which produces shredded rice.

Le roman de l’écrivain anglais est une série de vignettes sur des personnages vivant dans la capitale. La plupart sont des « lifers » i.e. des gens qui vivent de façon permanente à Bangkok. L’éléphant dans la pièce est bien sûr l’attrait du sexe pour ces hommes (mais aussi des femmes notamment japonaises) dans ce pays où les mœurs sont atypiques pour des occidentaux dont la plupart ont été élevés dans une société où la religion a un caractère beaucoup plus normatif. Il y a des passages un peu tristes, on peut y voir un côté pitoyable mais le tout reste bienveillant.

Surtout Lawrence Osborne arrive à distiller l’esprit de la ville, j’ai bien hâte de déambuler dans les rues de Bangkok.

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