Notes de lecture du livre Chut de Raymond Federman
Raymond Federman est un écrivain franco-américain de 80 ans. Il a une homepage comme on en fait plus, un blog, une fiche wikipedia. Il a inventé le concept de “surfictioné” et il est spécialiste de Samuel Beckett. Mais on n’en sait pas beaucoup plus. On trouve bien ses livres sur Amazon, beaoucp sont dificilles à commander.
Il a beaucoup écrit sur son parcours : sa fuite dans la zone libre lors de la 2nd Guerre Modiale, son arrivée aux USA, son engagement dans l’armée etc … mais c’est la première fois qu’il écrit sur sa jeunesse, et plus exactement son enfance.
On peut dire que son enfance s’est arrêtée à 13 ans. Le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vel’ d’Hiv , les policiers débarquent le matin chez la famille Federman. La mère du petit Raymond le cache vite fait dans un débarras de la cage d’escalier. Son dernier mot : “chut”. Ses parents et ses deux soeurs sont alors emmenés et vont mourir dans les camps de concentration.
J’ai lu ce livre très vite mais sans m’en rendre compte. Non pas comme on peut lire un roman de gare sans trop s’attarder sur les mots pour arriver au dénouement. Ici on le connaît dès la première page. Il arrive à raconter le peu de souvenirs de son enfance dans une famille ouvrière pauvre des années 30-40 avec une très grande sensibilité. Pas de misérabilisme , juste une petit garçon qui ne comprend pas tout à ses parents mais assez pour sentir l’amour de sa mère par exemple. Cela donne envie d’en connaître davantage sur le bonhomme.
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