Notes de lecture du livre Le Colibri de Sandro Veronesi

J’ai oublié pourquoi j’avais ajouté ce livre dans ma liste « à lire ». Je cherchais un roman et il était disponible à la bibliothèque municipale. Je ne savais même pas de quoi en retourne l’histoire quand je l’ai emprunté. Je n’ai pas été déçu.

L’ouvrage de Sandro Veronesi est difficile à cerner. Je pensais au début qu’il y aurait une composante surréaliste mais ce n’est pas le cas. Chaque chapitre est daté par une année bien que l’ordre chronologique ne soit pas respecté.

En somme, il s’agit de la vie de Marco Carrera, un ophtalmologiste italien vivant à Florence. On passe de son adolescence à son enfance pour revenir à sa vie d’adulte. Cette vie est tout sauf simple. Ses parents ne se sont jamais vraiment entendus sauf pour faire 3 enfants. Lui-même connaît des drames dans sa vie familiale. Mais il surmonte toujours ces difficultés, il ne se laisse pas aller car il y a toujours quelque chose qui le pousse à aller de l’avant.

Il y a les personnages principaux que sont un ami d’enfance qui a la réputation de porter malheur à son entourage sauf Marco (cela va jusqu’à presque mourir dans un crash d’avion) mais surtout sa fille et petite-fille. Il y a aussi ce docteur, psychanalyste, qui lui parle régulièrement après les épreuves qu’il traverse sans être son patient, lui qui a horreur de cette profession.

L’écriture est simple, il y a parfois des digressions qui sont dures à suivre mais l’auteur italien a un vrai talent pour lever le voile sur une partie de l’histoire pour le refermer très vite mais on sait déjà qu’on va y revenir. Il n’y a pas de surprises mais il y a un vrai suspens.

Je ne veux pas trop en dire car cela volerait bien du plaisir à la lecture. On se doute que la fin ne sera pas heureuse, tout au long de la lecture j’ai eu un petit noeud au ventre car on s’attache aux personnages qui entourent ce colibri.

Couverture du livre
Couverture du livre

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