Notes de lecture du livre Life of Pi de Yann Martel
Ce livre semble avoir connu un certain succès vu le nombre de critiques sur Amazon. Je suis pas fan des contes mais pourquoi pas. La première partie est vraiment captivante. L’auteur nous parle d’un jeune indien de Pondichéry dont le père est directeur d’un zoo. Le discours sur le politiquement correct des opposants à ce genre d’établissements est intéressant, l’initiation aux 3 grandes religions par l’adolescent est très cliché par contre. Yann Martel ne manque pas d’humour mais il le perds vite (voir ce texte écrit sur la place de des arts dans le budget du Canada – citer Jacques Chirac comme grand ami des arts, c’est pas le meilleur exemple français) quand il parle de religion, il devient même assez lourd. Certain passage sur l’atheisme sont même assez dérangeants :
“I know zoos are no longer in people’s good graces. Religion faces the same problem. Certain illusions about freedom plague them both.”
“I can well imagine an atheist’s last words: “White, white! L-L-Love! My God!”—and the deathbed leap of faith. Whereas the agnostic, if he stays true to his reasonable self, if he stays beholden to dry, yeastless factuality, might try to explain the warm light bathing him by saying, “Possibly a f-f-failing oxygenation of the b-b-brain,” and, to the very end, lack imagination and miss the better story.”
La famille embarque sur un navire de la marine marchande pour le Canada. Il s’ensuit une très longue partie, là aussi certains détails sont intéressants sur la survie, la résilience mais il force un peu trop le trait et dieu que c’est long malgré des passages heureux sur le dressage par exemple. La fin est très décévante, le relativisme réchauffé nous est servi un peu tard. Je ne recommanderai pas ce livre malgré ses quelques bons passages.
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