Notes de lecture du livre Spin Control de Chris Moriarty
Comme est un très bon roman de “hard sf”. Nous retrouvons Catherine Li, ancien soldat de la paix au passé effacé et son mari Cohen, intelligence artificielle dont la mémoire peut être dérangeante. Nous sommes sur la Terre qui n’est plus qu’un théâtre des opérations pour les services secrets de différentes puissances dont les Syndicats, société post-humaine ayant abondonné la différenciation des individus. Ceux-ci veulent vendre un secret qui est porté par Arkady, membre scientifique d’une mission de terraforming qui a mal tourné.
Chris Moriarty développe bien les thèmes de la physique quantique, de la génétique et de l’intelligence artificielle. Il y a assez connaisances sans être confu et cela amène de bonnes questions sur la diversité, le rapport des humains avec d’autres formes de vie issues du même terreau génétique ou non. Dans le précédent roman nous étions cantonnés au point de vue de Catherine Li, les syndicats apparaissaient comme des organisations pas très fréquentables (rien à voir avec les organisations homonymes de nos jours). Dans Spin Control au gré des négociations et des interrogatoires que subit Arkady nous suivons les différents portagonistes. Mais cela n’enlève rien aux mystères, à la confusion propres à un roman d’espionnage. La relation entre Li et Cohen est toujours aussi intéressante et le personnage d’Arkady est attachant. La fin est peut-être un peu décevante mais Spin Control fait partie des ces bons romans de de “har sf” telle que définit par l’auteur
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