Notes de lecture du livre The devil in the white city de Erik Larson
Le roman d’Erick Larson, finaliste du “National Book Award”, est une reconsitution romancée de l’exposition universelle de Chicago en 1893. Chicago est alors une ville violente pour ses habitants : une classe ouvrière importante mais qui va souffrir de la récesession économique, un taux de criminalité très fort, des conditions envionnnementales très dures du fait de son industrialisation poussée. Mais sa candidature pour héberger la prochaine exposition forme un consensus : Chicago veut prouver qu’elle n’est pas qu’une ville “d’affaires” et peut rivaliser avec New York quand il s’agit de montrer au monde entier l’énergie du nouveau monde.
Le livre suit le destin de deux hommes : Daniel H. Burnham, l’architecte qui a construit l’un des premiers gratte-ciels des USA et qui va superviser celle de l’exposition et Dr. Holmes un tueur en série qui va sévir en marge de l’évènement. La construction est un chantier considérable : en deux ans il faut aménager le site dont le sol, comme dans Chicago, n’est pas propice à l’établissement de tel monuments.
Autant la partie sur le Dr. Holmes est relativement classique mais très bien écrite (un homme très séduisant et intelligent qui s’attaque aux jeunes femmes éloignées de leur famille), celle qui nous fait suivre les personnes impliquées dans la construction de l’exposition est originale car elle mêle anecdotes et descriptions plus générales de l’état de la société américiane à la fin du XIXème siècle. Ainsi c’est lors de cet évènement qu’on verra la première grande roue (“Ferris Wheel”), l’utilisation intensive du courant alternatif, le père de Walt Disney a travaillé sur le chantier.
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