Notes de lecture du livre The emperor's children de Claire Messud
Dans ce roman nous découvrons une certaine jeunesse de New York : les trentenaires de Manhattan. Pas forcément tous issus de milieux aisés mais qui partagent un même profil intellectuel : “libérals” au sens américain du terme. A travers le regard des 3 protaganistes (parfois la même scène est narée à travers les yeux de chacun d’eux) nous découvrons les problèmes que rencontrent ces gens qui pensent constituer une certaine élite. Il y a l’insouciante Marina, sa “best friend” Danielle qui est l’éternelle célibataire workhaolic et le gay Julius, chroniqueur pour le “Village Voice”. La figure centrale étant le père de Marina qui est un journaliste d’investigation, un pourfendeur de l’etablishment. Du moins c’est l’image qu’en a le cinquième personnage, Bootie, le cousin pas glamour de la province qui vient à NYC attiré par l’exigence intellectuelle que dégage les écrits de son oncle. Or la réalité est bien sûr plus compliquée : le viel homme manipule tout ce joli monde.
Il y a beaucoup d’humour mais un humour féroce car on sent bien le vide dans lequel ces gens s’engourtissent et même les attentats du 11 septembre ne provoquent pas de réel sursaut pour eux. Bien que la description concerne un microcosme il y a quelque de chose de plus général aux propos de Claire Messud sur la façon que nous avons de secrétement de chercher une justification de nos actions et propos.
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