Notes de lecture du livre The Thousand Autumns of Jacob de Zoet de David Mitchell
J’ai découvert cet auteur bien plus tard après avoir vu le film Cloud Atlas qui est tiré d’un de ses romans. Comme le film m’avait surpris, dans le bon sens, quand j’ai appris le lien avec l’auteur anglais cela a éveillé ma curiosité. Je n’ai pas été déçu.
Ce roman nous amène à la rencontre d’un poste de négoce hollandais dans le Japon de la fin du 18ème siècle. Le pays a une politique très isolationniste, la présence de marchands est cantonné à cette presque île au large de Nagasaki. Tout n’est pas fiction dans ce livre car ce « bureau de représentation » de la VOC (la Compagnie néerlandaise des Indes orientales) a vraiment existé.
L’histoire suit l’installation de Jacob de Zoet qui est un clerc du nouveau directeur qui arrive après la descente en disgrâce de l’ancien directeur. On découvre beaucoup de pratiques à la lecture: l’interdiction d’amener sur le territoire un ouvrage religieux ou celle de parler avec un indigène sans passer par un membre de la guilde des traducteurs. Cela n’empêche le jeune hollandais de tomber amoureux d’une sage-femme japonaise et le drame qui s’en suit avec en toile de fond les ambitions anglaises sur le commerce orientale.
Bien que le niveau d’anglais soit très soutenu avec un vocabulaire maritime parfois obscur le roman se lit bien. Il y a de l’humour tout en retrouvant bien la sensibilité japonaise, cette fatalité face au destin ou la discrétion dans les rapports humains.
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