Notes de lecture du livre The Understory par Saneh Sangsuk
C’est en parcourant le site internet de Michael Orthofer, The Complete Review, que je suis tombé sur la critique du livre de Saneh Sangsuk, The Understory. Si vous cherchez un site de critique sur un éventail de livres variés, vous ne trouverez pas mieux.
Comme je prévois un voyage en décembre en Thaïlande, c’est une bonne occasion pour se familiariser avec un aspect du pays. Ce n’est pas l’œuvre la plus connue du romancier, il a percé grâce L’Ombre Blanche publiée en 2004 en France, 10 ans après sa sortie en Thaïlande.
Le roman est écrit à la première personne, celle d’un moine qui, en 1967, raconte sa jeunesse dans une Thaïlande pré-industrialisée. Il est né dans un village qui est en bordure de la jungle. La première partie est centrée sur la vie du village. L’homme religieux mais pas sectaire régale les habitants du village, dont les enfants, d’histoires sur sa jeunesse: la mort de sa mère, la relation avec les animaux qu’on trouve dans la forêt, etc. Ces récits n’ont pas vraiment de morale, ils sont là pour animer les soirées autour du feu.
La deuxième partie, celle qui m’a le plus marqué, est celle qui raconte l’installation de l’auteur avec son père et sa femme dans la jungle pour y développer un lopin de terre plus propice à la culture du riz que celui qu’ils ont dans le village. Tout se passe bien, les trois compagnons vivent en harmonie avec leurs trois vaches. C’est sans compter les dangers qui les entourent, la faune de la jungle n’est pas un zoo. Les paragraphes qui racontent les périodes de chasse dans la jungle sont très captivantes. On imagine bien les course-poursuites entre les deux hommes et le tigre qui rend la vie dangereuse à la famille.
Ce roman m’a donné envie de lire l’autre livre du même auteur, surtout que celui-ci traite de l’exode rural vers Bangkok, ce qui en fait un très bon compagnon à ce qui semble être un premier tome autobiographique.
Billet publié dans les rubriques Lecture le