Notes de lecture du livre The Committed de Viet Thanh Nguyen
Je n’ai pas lu le premier opus, The Sympathizer, qui a gagné le prix Pulitzer. Quand j’ai vu que The Committed était disponible dans la bibliothèque municipale proche de chez moi, j’ai sauté sur l’occasion. Je me suis quand même renseigné avant et en effet on a pas besoin de lire le premier pour apprécier le second.
L’histoire est celle d’un double agent vietnamien (il a travaillé secrètement pour le pouvoir communiste vietnamien en étant un agent de l’armée du Sud et les forces américaines). C’est le narrateur de l’histoire, on ne connaît pas son nom.
Il arrive en France au début des années 80 après avoir passé quelques années dans un camp de rééducation, car bon on se méfie toujours des personnes qui ont trop goûté aux valeurs occidentales.
Il est accompagné de son meilleur ami qui ignore son passé. Tous les deux rentrent dans le milieu de la pègre vietnamienne à Paris. Il arrive très vite à se trouver un bon business autour de la vente de haschich. Le milieu est bien sûr assez violent, on nous épargne aucun détail.
Le narrateur est un enfant issu de l’union hors mariage d’un prêtre français et d’une mère vietnamienne. Il est aussi un agent double. Son surnom de “Crazy bastard” est donc quand même bien trouvé. Il arrive toujours à se sortir des pétrins dans lesquels il se trouve, parfois malgré lui. Sa tante qui fréquente le milieu artistique et politique socialiste du premier mandat Mitterrand le remets à sa place régulièrement, lui qui m’a pour ainsi dire aucun allégeance. Il lit donc Frantz Fanon, Julia Kristeva, Hélène Cixous ou encore Aimé Césaire.
Le roman est un mélange très bien fait entre du policier avec un brin d’espionnage, de réflexions historiques et politiques sans oublier beaucoup d’humour.
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