Notes de lecture du livre The Good Part de Sophie Cousens

Couverture
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Roman acheté par hasard à l’aéroport avant un voyage vers le Luxembourg. J’ai commencé les premières pages lors du vol de nuit vers l’Europe mais celles-ci ne m’ont pas convaincu. Au retour j’ai repris sa lecture et j’en ai lu 80% .

C’est un « rom-com » (romantic comedy) bien écrit. Il y a de l’humour anglais qui rend encore plus agréable sa lecture. L’histoire tourne autour de Lucy qui est une jeune aspirante productrice de TV à Londres. Le milieu est dur et son rôle est cantonné à amener le café à sa patronne en attendant une promotion. Elle n’a pas beaucoup d’argent et elle enchaîne les mésaventures amoureuses. Mais elle est bien entourée par des amies qui sont dans la même situation, même si leur trajectoire professionnelle est plus établie.

Lors d’une soirée qui finit mal pour son moral, de passage dans une épicerie, elle fait un vœu à une machine qui l’exauce. Elle se retrouve projetée 16 ans dans le futur, où sa vie est sensée avoir atteint « le bon moment ». Il y a des bonnes et des mauvaises choses qui se sont passées, on les apprend en même temps que le personnage, le choc est réel. La famille, le travail et la santé sont au rendez-vous mais elle n’a pas vécu tous les efforts pour en arriver là.

Certains lecteurs parlent d’une fin trop rapide mais j’ai bien aimé le suspens qu’elle laisse en l’air. La fable est assez claire: pour arriver à une certaine situation, ce n’est jamais un arc parfait et il faut connaître les bons comme les mauvais moments. Cela me rappelle certaines ambitions du monde des start-ups où on l’on parle que des succès et des bons côtés mais la réalité recouvre des tâches ennuyantes et des moments intenses de doute.

Petite touche sympathique, à la fin de l’ouvrage, après les habituels remerciements, l’auteure a demandé à son cercle d’amis et familles quels conseils ils se donneraient à « leur 26 ans ».

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